Appel à l’unité / 10 mai 2014
Ouvrons le dossier des Réparations pour corriger les torts du passé et mieux préparer l’avenir.
L’esclavage a été aboli en France en 1848. Le recours aux travaux forcés dans les colonies a été interdit en 1946. Mais ces pratiques ont laissé des traces durables dans nos sociétés, qui sont encore façonnées par les conséquences actuelles de ces crimes du passé. Des crimes de l’Histoire qui se distinguent par la racialisation des victimes et la contestation de leur humanité.
Ainsi, la domination coloniale et cet esclavage qui, dit-on, appartiennent au passé, nous ont laissé comme héritage une réalité politique et socio-économique désastreuse dont les traumatismes perdurent jusque et y compris dans nos sociétés contemporaines. La disparition de cette aberration est une condition essentielle dans la construction de nouvelles formes de solidarité visant la création d’un monde plus égalitaire pour les prochaines générations.